Ah te voilà ! Fier bipède galopant,
Tel un soleil, aspiré par l'horizon.
Ascète fluet aux zélées pulsations
Qui ne pourra asservir ce cœur fuyant
Qui ne pourra asservir ce cœur fuyant
Le naphte s'embrase sous tes grands ciseaux
Toi qui braves le temps, sa fugacité;
Pour te décrocher d'un essaim, d'une nuée,
Comme des dents du plus vil des animaux.
L'ardeur, tel un poison, ensorcelle ton corps
Et à l'encéphale, délivre ses maux.
C'est de la mutinerie sur vieux rafiot !
Les braises suintent de tous tes pores.
Boucler cet anneau, joindre les deux bouts
A l'apogée, de ce bel oxymoron:
La Fuite Victorieuse ! Devant, au fond;
Dompter le perpétuel et ses remous.
Gribouille
Des Mots dans la Sueur
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